Ce n’est plus un secret pour personne ; le tourisme souffre du terrorisme. En passant par L’Afrique, l’Europe, L’Amérique ou l’Asie les sites touristiques sont devenus les principales cibles des terroristes à travers le monde. L’objectif du présent article est de montrer l’impact du terrorisme sur le tourisme.
Les évènements terroristes en rapport avec le tourisme.
Depuis le début des années 70, les terroristes frappent le plus souvent sur les lieux touristiques ou sur les compagnies de voyages aériens. Ainsi en 1972 lors des Jeux olympiques de Munich en Allemagne, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a orchestré une attaque qui a mis le monde entier en deuil. En octobre 1985, un commando de l’OLP a changé la direction d’un bateau de croisière Achille Lauro qui naviguait sur la méditerranée et a pris tous les passagers en otage. Dans la même période, les aéroports de Vienne et de Rome ont subi plusieurs attaques à la fois. En 2005 les terroristes ont bombardé un bus et un métro faisant 56 morts à Londres. Les organisations terroristes ont alors compris que la meilleure façon de se faire voir et causer des dommages économiques graves est d’attaquer les grands lieux de rassemblement.
L’impact du terrorisme sur le tourisme
En plus de causer plusieurs dommages économiques et des pertes en vie humaine, le terrorisme a obligé les dirigeants à investir des millions de dollars pour faire face à ce fléau. Sur le plan touristique, les récentes interventions terroristes ont créé une peur dans le cœur des touristes qui n’ont plus de dévouement aux voyages. Les organisations qui ont l’habitude d’organiser les évènements d’avance sont contraintes d’annuler ces évènements et promettent de payer les frais de révocation. Dans une enquête de Busness Travel Coalition plus de 20 % de manifestations vont s’annuler en Europe. Beaucoup de dirigeants interdisent à leurs compatriotes de ne pas se rendre dans certains pays qu’ils considèrent dangereux. Par exemple dans la zone UEMOA, les activités touristiques ont chuté de 6 % et les recettes de 3 % à cause des menaces terroristes dans cette zone.